Ami ou enemi? [Fleur de Lys]

Comète Nomade

Comète Nomade était épuisée. Elle avait passé la journée à s'occuper du Clan. En tant que lieutenante, elle avait du organiser patrouilles, expeditions de chasse, entraînement des apprentis... Et, bien sur, elle avait du aussi chasser et patrouiller elle-même... Heureusement qu'elle n'avait pas d'apprenti. La, c'était le coucher du soleil. Les patrouilles et expeditions étaient organisées et elle n'aurait plus rien a faire jusqu'au lendemain à midi. Mais evidemment, elle devait regarnir le tas de gibier, sur lequel il restait à peine assez de proies pour le dinner. D'ailleur, Comète Voyageuse n'avait pas mangé avant de partir, et elle mourrait de faim... Mais elle voulait d'abord ramener assez de proies pour tout le monde. Son cher Clan passait avant tout le reste.
Elle decida d'aller au Quatres Chênes, ou elle n'avait pas envoyé de chasseurs depuis longtemps. Elle n'aimait pas vraiment chasser en territoire libre, mais c'était le seul endroit ou elle avait des chances de trouver assez de gibier pour les félins affamés. Elle se dirigea donc à une allure raisonnable vers la clairière. Elle voulait arriver vite sans être épuisée, elle adopta donc un trottinement leger et rapide, avançant droit vers le soleil couchant, la première étoile du soir scintillant doucement à sa droite.

Très vite, elle arriva en vue des quatres immenses chênes qui regnaient là depuis des millénaires. Elle devala la pente menant à la clairière à toute vitesse et s'arreta près du Grand Rocher.Elle observa la grande clairière qu'elle connaissait parcoeur, avec ses quatres chênes, son grand rocher, ses fougères... Cette clairière immense, d'une forme parfaitement rond, sembla soudain inquiètante à la jeune chatte. Les ombres s'étendaient sous le soleil couchant, donnant l'impression d'avoir des formes de pattes griffues, comme prêtes à attaquer... Mais, encore une fois, la jeune lieutenante divaguer. Elle devait arrêter d'avoir peur de tout.

Elle s'assit et ferma les yeux, se concentrant sur son ouïe et son odorat pour trouver une proie. Mais ce n'est pas une proie qu'elle repera. C'était un membre du Clan du Sang. D'après l'odeur, c'était une jeune femelle, sûrement une guerrière. Et d'après les sons... Elle se tenait juste derrière la lieutenante du Clan de la Lune.

Comète Nomade se retourna brusquement et se retrouva face à une grande chatte noire dont les yeux verts la fixaient avec intensité. Mais impossible de determiner si elle était hostile ou amicale. Comète Nomade était capable de se battre, mais elle preferait éviter, surtout qu'elle était seule et loin du camps. Si elle avait besoin de soins, personne ne penseai à la chercher la avant des heures. Elle aurait du prevenr Etoile Grise qu'elle partait chasser... Et lui dire aussi l'endroit ou elle partait... Lui dire à quelle heure elle comptait rentrer... Mais c'était stupide. Elle n'aurait jamais piu faire ça. Elle ne pouvait pas deranger son chef parce-qu'elle avait peur de tout et de rien. Elle se força a reprendre son sang-froid. La guerrière enemie la fixait toujours sans rien dire, alors c'est Comète Nomade qui prit la parole en premier.

-Bonjour. Tu es loin de chez toi. Tu chasses? Ou tu comptait traverser la frontière pour nous espionner?

Elle adopta le ton le lus neutre possible, pour ne pas créer d'hostilités inutiles. Si les deux chattes devaient se battre, ce ne serait pas à cause d'elle.

[pile vingt lignes!!! mais c'est pas terrible, désolée]

L'automne. En cette saison, il n'y à guère de chose à faire; Sans doute. Pourtant, même si le froid est au rendez-vous, il y à beaucoup de chose à voir. Les feuilles qui tombent dans la mélancolie, qui change de couleur à chaque passage, et qui meurent pour que plus tard, elle laisse la place à de nouvelle feuilles. C'est un peu comme un rond, un schéma montrant que tout chose naît, remplaçant celle qui ont vécu avant, et meurent à leur tour, pour que d'autre continue ce cercle, qui ne s'arrête pas. Même si cette saison n'est pas la plus belle, elle peut nous faire voir certaine chose de différente manière. Ce que j'ai expliquer n'était qu'un aperçu. Après, c'est à vous de voir ça comme quelque chose de positif ou négatif.

Mais l'histoire, celle d'aujourd'hui, ne commencent pas par une froide journée d’automne. Non, elle commencent par une belle journée. Le soleil venait de montrer le bout de ses rayons, et petit à petit dans le camp, les chats se réveillaient. Les rayons se faufilèrent dans la tanière ou je dormais. Ils atteignirent ma couchette de mousse et je grimaça. C'étaient bien trop éblouissant pour mes yeux qui avait passer la nuit dans le noir. Oui, je n'avais pas dormis. Je manquais malheureusement de sommeil depuis quelque temps. Mécontente d'avoir été réveiller, même si je n'avais guère dormis, je poussa un grognement. Je m'étira et m'étira. c'était une nouvelle journée qui s'annonçait. Il faisait un peu chaud, avec une petite brise pour signaler que c'était le matin. Je marcha dans le campement. Il était temps d'aller se dégourdir les pattes.

Je marcha dans la forêt, mais ne vit rien. Quelque chose frémit entre mes pattes. Peut-être une souris. Ce qui était bizarre, c'est qu'elle restait au même endroit. Pas grave, ça allait être une chance pour moi qui avait le ventre vide. Je mordit en dessous, là où venait le frémissement, mais mes dent calquèrent dans le vide. Le rongeur s'enfuit en courant. Je fléchis mes pattes arrière et devant, puis fit un très haut saut qui me propulsa devant la souris. Celle-ci fit marche-arrière, et je la poursuivit. Elle courait vite et ne faisait que des zigue-zague pour essayer de me semer. Je parvint tout de même à la suivre avec beaucoup de mal, et remarqua qu'elle m'emmenait hors du territoire. Plus on s'éloignait, plus je prenait de la vitesse. On arriva au final vers les 4 chêne. La souris sauta alors dans un buisson juste en face de la route. J'enfuis ma tête dans le feuillage, mais le rongeur s'était enfuis. A ce moment, je sentit l'odeur d'un chat d'un autre clan. Sachant qu'il n'était ni du clan du sang, des ténèbres, du soleil ou de la terre, il devait faire partie des vieille tribus de la forêt. Je rabattit mes oreilles:

-Bonjour. Tu es loin de chez toi. Tu chasses? Ou tu comptait traverser la frontière pour nous espionner?


J'agita nerveusement la queue. Non pas de stress, mais si elle attaquait, j'adorerais ça. J'avais grand besoin de me défouler. Je ne répondit pas, et continua de la fixer...